De la présentation du numéro

Si l’on remonte 20 ans en arrière, et même 10 ans en arrière pour de nombreuses entreprises, les téléphones de bureau n’étaient pas tous équipés de cette fabuleuse option qu’est la présentation du numéro.  A l’heure où certains gros cabinets de conseil font le choix de supprimer totalement le téléphone fixe de leurs bureaux au détriment souvent de la qualité de la communication, je fais celui aujourd’hui de vanter une technologie absolument pas récente mais qui m’émerveille encore.

Évidemment, alors que tout le monde ou presque est aujourd’hui équipé d’un téléphone mobile pour lequel l’affichage du numéro de l’appelant est automatique, même sur les mobiles non intelligents, on oublie le temps où l’on ignorait, lorsque le téléphone sonnait, qui pouvait bien se trouver au bout du fil.

Le mot de jargon de la semaine : kick-off

Depuis quelques mois, un nouveau terme semble avoir trouvé sa place dans le vocabulaire du monde des affaires en général et de celui de la communication en particulier : le kick-off. Une recherche approfondie sur Google et Monsieur W indique que ce mot désigne le coup d’envoi des matchs de football américain ou de football canadien. Je vous prie d’avoir l’amabilité de ne pas poser de questions sur la différence entre le football américain et le football canadien, d’une part parce que je n’ai strictement aucune connaissance de ce sujet, d’autre part parce que vous ne vous trouvez pas ici sur un site sportif, quand bien même la conclusion et/ou la réalisation de certains contrats n’a rien à envier en termes de difficulté à un tournoi du grand chelem ou de ligue 1 si l’on veut rester dans le domaine du football.

Du rituel des vœux

Il est de bon ton, afin d’entretenir de bonnes relations professionnelles, de présenter ses voeux en début d’année aux personnes avec lesquelles l’on travaille régulièrement.

Aux collègues tout d’abord, cela va sans dire, et ce pour cette année dès le lundi 4 janvier, où les « bonne année » ont fusé de partout, plus ou moins sincères, mais toujours prononcés dans l’esprit d’optimisme qui caractérise les rentrées, encore plus à la suite d’une année 2015 qui n’a guère apporté de bonnes nouvelles ni pour la paix mondiale ni pour le climat des affaires. L’envie d’écrire une nouvelle page, voire même un roman, et ce collectivement, avec les voisins de bureau qui sont aussi les personnes avec lesquelles nous passons le plus de temps dans l’année, fait de ces retrouvailles une occasion d’introduire un peu de chaleur lorsque celle du radiateur fait défaut. 

Du « ma porte est toujours ouverte »

Il est étonnant de voir le caractère inusable de cette expression qui était sans doute déjà utilisée au 18ème siècle par les patrons / contremaîtres devenus plus tard cadres puis encadrants puis managers. Ces 5 petits mots visent à signifier à un ou plusieurs salariés qu’ils doivent se sentir libres de venir parler à leur supérieur s’il souhaite évoquer un point important. Si l’on y réfléchit, la capacité à écouter et entendre les points importants est constitutive du rôle de manager. Cela étant, il peut aussi être bon de temps à autre de le réaffirmer.

Et c’est ici que les choses peuvent être ambiguës. Parce qu’il ne suffit pas de dire à ses collègues que sa porte est toujours ouverte pour qu’elle le soit réellement. Il ne s’agit pas de mesurer le temps durant lequel le grand rectangle en bois ou en verre avec une poignée est effectivement positionné de manière à ce que l’on puisse entrer dans le bureau. Un manager peut parfaitement s’isoler des bruits extérieurs ou être plus souvent à l’extérieur qu’assis à sa table et réellement offrir son oreille aux personnes de son équipe, alors qu’un autre pourra être sans cesse visible et autoriser n’importe qui à lui adresser la parole à toute heure sans que les salariés de son équipe ne ressentent la liberté de lui parler franchement des sujets qu’ils souhaiteraient aborder.

De la nouvelle année et des bonnes résolutions

Tout d’abord et pour respecter les traditions, je vous souhaite à tous très rares lecteurs une année joyeuse et paisible, avec une actualité qui favorise un peu votre esprit optimiste. Et pour prendre une bonne résolution, je vais tenter – sans rien promettre d’autre que de suivre mon obligation de moyens – un peu plus de régularité et de légèreté dans vos publications.

Il se trouve cependant que si je prends des résolutions, il n’y a aucune raison que vous ne fassiez pas de même. Je me permettrai donc quelques suggestions liées au merveilleux monde de l’entreprise, pour qu’il devienne plus humain et plus serein (et vous le verrez, pas moins rentable pour autant).